Nous nous sommes attelés à confectionner les étiquettes destinées à marquer les différentes pièces de bois de la structure. Elles sont numérotées de 1 à l’infini et codifiées comme tel : M pour membrure, B pour bordage, Q pour quille, les bordés étant orientés E pour est et O pour ouest. Nous avons également réalisé des agrafes en fil de fer gainé de plastique blanc afin de mettre en relief les joints des virures de bordé. Tout ce travail de marquage va s’avérer nécessaire pour la documentation et les enregistrements qui seront faits sur l’épave (dessins et photographies).
Confection des étiquettes pour le marquage de la coque
(Photo M. El Amouri)
Un autre atelier important a consisté à mettre au point un système pour le relevé des sections transversales et longitudinale destinées à documenter le profil des vestiges. Ce système se compose de deux règles métrées en aluminium de 6 mètres de longueur, mises à niveau, dont les extrémités seront fixées à deux tubes plantés profondément dans le sable pour assurer leur solidité. Un fil à plomb et un double mètre pliant nous permettront de relever les hauteurs et de restituer deux coupes transversales situées au nord et au sud de la coque et une coupe longitudinale relevée le long de la quille.
Enfin, les échantillons de quille et de galbords prélevés en 2009, remis en place à la fin de la campagne puis extrait une nouvelle fois cette année lors de la fouille de la coque, ont été nettoyés, observés et dessinés afin d’enregistrer la forme et les éléments d’assemblage entre les pièces. Ce relevé s’effectue à l’échelle 1:1 à l’aide d’un feutre permanent sur un film PVC transparent posé à même le bois. Le dessin est ensuite mis au net par D.A.O.
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