jeudi 17 juin 2010

Dégagement de la coque


Le travail de désensablage se poursuit et nous avons procédé au retrait du film géotextile afin de découvrir la coque de l’épave désormais presque entièrement visible.


Retrait du film géotextile recouvrant l’épave
(Photos T. Seguin)


Le bois est en assez mauvais état du fait de l’action des tarets, mollusques marins xylophages, dont les galeries ont affaibli la solidité de la structure.


Vue des membrures et des bordages de l’épave dans sa partie sud (Photos T. Seguin)


Consécutivement à cette opération, les pièces de bois mal fixées ou libres ont été consolidées à l’aide de tiges ou de broches métalliques rigides enfoncées dans le bois. Le nettoyage de la surface de bois découvert, en cours, puis la fouille des parties encore enfouies nous permettront de procéder au relevé graphique de la quasi intégralité des structures de l’épave conservées en place.


Vue de la coque conservée sous les fragments de dolia
(Photos T. Seguin)


Le Libecciu, vent dominant en Corse, ne nous laisse malheureusement pas de répit. À la rencontre des vents et des courants, l’extrémité septentrionale du Cap est réputée pour avoir une mer souvent agitée. Un constat manifeste : sur 12 jours de campagne, nous n’avons pu travailler sur site que cinq jours et demi.

1 commentaire: